Fini de rigoler, les allemands sont de retour avec un album très attendu (5 ans se sont écoulés depuis leur dernière galette) et les réactions ne se font pas attendre.
C’est avec Hope Terminator que s’ouvre ce 5e opus. Un titre qui porte à merveille son nom et invite les grands de la scène à perdre tout espoir de garder leur trône encore longtemps. Avec ce nouveau disque, Cytotoxin explose les standards avec encore plus de violence qu’un champignon nucléaire. De ce titre découle une déferlante de brutalité, des vagues de riffs puissants et techniques, une batterie qui martèle tel un cheval de guerre, élevant dans son sillon un nuage de poussière d’un noir profond. Les guitares sont vertinigeuses ( Radiatus Generis, Eventless Horizon, Transition Of The Staring Death), les growls intenses et précis ( Condemnesia ), la férocité de l’ensemble invite à la sauvagerie.
N’espérez pas vous faire à un rythme, vous laisser porter par le tempo, c’est la rupture entre la C4 et la C5 assurée ! Outre cette technicité qu’on connait à Cytotoxin depuis maintenant près de 15 ans, on ne peut qu’être subjugué par la force de composition du groupe qui repousse ses limites à chaque disque et propose des titres toujours plus recherchés et originaux ( l’interlude Deadzone Desert, mélancolique et pourtant inquiétant avec des lourdes chaînes, ou encore l’angoissant monologue de Revelation). Jusque dans ses morceaux les plus classiques ( Everslave, Behind Armored Doors ) le quintet arrive à surprendre avec des sons presque orchestraux , des solos planants et aériens ( Eventless Horizon, Bulloverdozed ) avant de revenir à la charge piétinant les restes de nos cervicales avec des moshpart énervées ( From Bitter Rivers, Hope Terminator ).
Alors, prêt à laisser tes tympans vibrer au son des radiations enragées de Cytotoxin ? En tout cas nous te le conseillons ! Aucun risque d’être déçu par ce cinquième opus qui s’inscrit d’ors et déjà dans la lignée des grands albums (et certainement le meilleur à ce jour du groupe ).